Soudain, nous nous sommes retrouvés yeux dans les yeux,
L’œil coquin, en un instant super. Délicieux.
Peut on expliquer cette magie dans nos regards,
Cette complicité, alors emplie d’égards ?
Un sourire scintille bientôt, par malice,
Nos regards s’animent, aux milles épices…
Et je retrouve dans ces rides, douces hélices,
L’ancien et bel avion de nos rires complices…
Je sais qu’en cet instant, nous sommes seuls au monde,
Les autres sont incapables d’entrer dans la ronde
Qui nous unit, et peut se briser d’une seconde
A l’autre… En un tintement imperceptible et immonde…
Parfois, cependant, le sujet qui nous occupe
Ne disparaît pas. Il nous préoccupe.
C’est avec une joie immense et exemplaire
Qu’il continu encore un instant de nous plaire.
Quand disparaît un soir cette complicité,
Nous n’avons dans nos cœurs plus qu’un simple souhait.
Je pense qu’au fond de vous, vous pouvez le deviner :
Il s’agira, pour nous, de la retrouver.